Dans mon univers familial, elle était partout. Enfant, je passais des heures, immobile, à chercher à comprendre le sens ou la technique des tableaux que j’observais. Grand lecteur de bande dessinée dans mon adolescence, la découverte d’Enki Bilal est une révélation, prouvant que les univers de la BD et de la peinture peuvent se rencontrer et ouvrir une troisième voie. Je l’arpente encore…
La rencontre avec l’école du clair obscur, me fait découvrir que de la souffrance peut naître le beau et me révèle que des ténèbres, nait la lumière.
Les symbolistes comme Gustave Moreau, les futuristes allemands, Dali, Turner, Rembrandt font partie de mes influences majeures à l’adolescence. Des l’âge de 11 ans, je dessine continuellement sur mes cahiers de cours, sur les tables de classe, je peins la nuit, en somme, j’ai faim de création.